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11 juin 2008 Au terme d'un match engagé, rugueux par moments, la République tchèque, très accrocheuse, a dû s’incliner face au Portugal (3-1).
Un jeu tchèque plus séduisant que contre la Suisse
 Après leur courte victoire contre la Suisse (1-0) en match d’ouverture, les Tchèques entamaient le match sur un tout autre visage. Emmené par un Baros plus alerte que Koller, les rouges de la « Reprezentace » se montraient menaçants.
Malheureusement, c’est le Portugal qui ouvrait le score par un but de Deco (8e). Loins de baisser les bras, les Tchèques se lançaient à l’assaut des buts portugais, disputant tous les ballons et menant des raids rapides sur la cage de Ricardo. Ils étaient récompensés de leurs efforts par une tête plongeante de Sionko bien servi par un corner de Plasil (17e).
 S’ensuivait un match engagé de part et d’autres qui ne se concluait sur aucun autre but. La République tchèque a pourtant exercé son emprise sur cette fin de période : très hauts sur le terrain, ils ont réussi à tarir les sources du jeu lusitanien. Sans toutefois marquer.
Une seconde-mi temps engagée qui bascule aux dépens de la République tchèque
 La seconde mi-temps débutait sur le même rythme. L’attaque tchèque menée par Matejovsky et Baros se révélait percutante mais stérile. La 63e minute voyait le match basculer en faveur des Portugais avec un tir de Ronaldo que Cech ne parvenait à bloquer.
Courageux, les Tchèques repartaient à l’assaut du but portugais de plus belle. Regroupés, pressant les porteurs de balles portugais, relançant immédiatement, ils échouaient sur les buts portugais. Sur une belle tête, Sionko manquait d’égaliser à la 84e mais le gardien portugais était dans un grand jour.
 En fin de rencontre, Karel Bruckner, acculé, jetait dans la mêlée son géant Jan Koller. Les tchèques déboulaient de tous les cotés vers l’arrière-garde portugaise mais les tentatives de Sionko, le meilleur tchèque sur le terrain et quelques vaines bousculades dans la surface n’aboutissaient toujours pas.
Et c’est un peu bêtement mais fort logiquement, les Tchèques étant tous tournés vers l’avant, que la République tchèque prenait un but en contre dans les arrêts de jeu.
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